Le ramonage d'une cuisinière à bois
Le ramonage de votre cuisinière au feu de bois, est certainement la meilleure façon de maîtriser la cuisson de toutes vos recettes.
Pourquoi ?
Le transfert de chaleur.
En effet le feu de bois produit une chaleur qui en léchant une paroi de l’acier réchauffe son côté opposé.
Celle qui sera au contact des casseroles ou autre plats servant à cuire les aliments.
Avant de s’échapper, cette même chaleur parcourt un circuit qui optimisera de manière homogène cette transmission de chaleur.
C’est-à-dire au niveau des plaques de cuisson et tout autour de votre four.
À mesure que vous l’utilisez des poussières de cendres et des résidus de combustion se déposent un petit peu partout,
créant une couche superficielle mais non moins isolante qui réduit progressivement ce transfert de chaleur.
Ce qui modifiera ainsi le thermostat et tous vos repères de cuisson.
Comment savoir si un ramonage est nécessaire
Un moyen simple mais efficace sera d’estimé la quantité de bois brûlé
On pourrait alors dire qu’un ramonage n’est pas négligeable tous les 5 stères de bois sec.
En cas de consommation de bois plus humide ou si un doute s’installait dans votre esprit
Vous pourriez aussi par vous-même surveiller un endroit particulièrement exposé.
Cet endroit se trouve sur le dessus du four coté fumé bien entendu, cette surface plate et horizon est sans aucun doute la partie la plus exposée aux dépôts.
Il arrive assez fréquemment qu’une épaisseur de suie de plus d’un centimètre vienne à recouvrir cette partie.
Dans ce cas forcément le transfert de chaleur s’en retrouvera perturbé.
À savoir :
Il vous faut comprendre que ce genre de cuisinière ne tombe pas en panne.
Comme pour les vieux outils qui datent d’une époque ou l’électronique n’existant pas, les éléments qui la compose sont tous mécaniques, ce qui veut dire que cet appareil peut être utilisé durant tout une vie voir sur plusieurs générations.
À condition bien sûr de l’utiliser et de l’entretenir comme il se doit.
L’utilisation d'une cuisinière au bois passe donc principalement par la compréhension du feu
Un bon feu de bois
- Pour qu’une combustion soit considérée comme satisfaisante l’humidité présente dans le bois ne doit pas dépasser 20 % d’humidité.
25 % étant considéré comme le seuil critique.
Jusqu’à 150 °C aucune combustion ne pourra opérer à ce niveau une bûche continuera simplement son séchage par l’évaporation de l’eau.
- Ce n’est qu’à partir de 300 °C que l’on peut espérer une combustion dite complète
Ce n’est qu’à cette température que le bois en se dégradant par pyrolyse passe de l’état solide à l’état gazeux (gaz de combustion).
Et ce sont ces gaz qui en se propageant dans votre cuisinière à bois pourront réellement
agir et cuire vos aliments comme il se doit.
Les proportions relatives à une combustion satisfaisante dépendent donc de la manière ou se divisent et dégradent les molécules qui composent une bûche.
Et pour cela l’oxygène a forcément un rôle important à jouer
Imaginez-vous que la proportion d’air servant a brûlé un kilogramme de bois anhydre,
c’est-à-dire un bois contenant zéro % d’humidité.
Donc qui à fini de sécher directement au contact d’une flamme est de 4,5 m3.
L’on peut donc très largement considérer un foyer prévu pour la combustion du bois comme une pompe à air naturelle.
Une bonne utilisation de votre cuisinière à bois
Il vous faut des repères bien régler, le résumé.
- Il vous faut assez de température à chaque flambée
- Il faut que chaque bûche soit sèche au risque justement que vous exposez à des températures variables.
- Il vous faudra assez d’air et c’est généralement plus que vous pouvez l’imaginer.
- Et pour finir le rayonnement les flammes chaufferont principalement la plaque de cuisson et ce seront les gaz de combustion, qui en circulant tout autour du four pourront le faire monté à une température souhaitée.
Quel est le tarif pour le ramonage d'une cuisinière à bois
Si vous avez lu ces mots jusqu’ici,
L’on peut supposer que tôt ou tard vous auriez besoin de nos services.